L’Affaire Tournerêve

03.11.2017 – YH

Sachets d’orge perlée, Huile de tournesol coriandre, Pommes de terre Désirée, Pâtes d’amidonnier (Engrain ou petit épeautre, sous espèce de céréale appartenant au genre des blés, première céréale domestiquée par l’ Homme en – 7500 avant JC, Proche Orient, voilà, vous savez tout), des pommes par ci, des farines complètes par là, l’ Affaire Tournerêve débarque à l’ Espace Chantier !!! Nom de B…. !!! C’est massif ! De toutes façons, la nourriture (et croyez bien que d’autres mots me viennent à la bouche), c’est massif. Nous voulons dire par là, je suppose, nous tous qui portons des regards langoureux aux ventrées et entre amis, si possible, ou appelés à le devenir par la grâce de ce divin média du manger, nous voulons dire que rien ne se fait sans les sensations de complétude et d’accomplissement, les deux se mettant au diapason de l’ontologie organique qui sied aux harangueurs de goût.

Image du site mrmondialisation.org

Oui, tout passe par la bouche, le ventre et la main, et il n’est pas nécessaire de convoquer (sauf pour le plaisir) Le Delvau, dictionnaire fameux aux eaux de soufre, pour reconnaitre dans la semaille et le territoire, la floraison, le sol et les airs, la moisson et la façon, tous couples ou triplettes fécond(e)s au point que la pomme, le croc et les égarement délicieux. Oui, on s’égare…reprenons le fil, tendu, des affaires de table et d’agriculture, sans quoi, dieux de la mainmise florale, nous risquons l’orgie et les perditions.

La salle réfectoire comme un marché de fin d’année, produit finis, huiles, farines, céréales soufflées. Le Patio, réel petit marché dans lequel il était possible, en plus des commandes que les adhérents venaient chercher aujourd’hui, 160 personnes attendues, d’acheter huiles de toutes sortes, légumes de soupe et d’hiver, saucisson de bœuf et miels de forêt. A l’entrée de l’ Espace Chantier, sous les étoiles, patates, oignons, jus de fruits, et à l’intersection de tout ça, des cafés, vins blancs, soupe sans oublier dans la cuisine le vin chaud.

A côté de ce petit marché, sous l’escalier, on trouve et entend Grégoire, chevrier à La Tuilière, et sa roue de la fortune aux questions agriécolocales et à quelques mètres Reto Cadotsch, co-initiateur, à l’accueil des adhérents pour les informer des modalités d’adhésion au SPP.

Depuis le début d’après midi, l’installation s’est faite à pas tranquille. Vers 17 heures, les ouvriers rentrant au bercail croisent évidemment le tout et des étincelles de rencontres se produisent.